31 août 2006
La vie au grand air
Toutes les façades des maisons sont ouvertes sur la rue. Pendant la journée du fait de la promiscuité, on vit dehors et presque avec ses voisins; on se regarde, on s'observe scrupuleusement. Comme un oiseaux sur une branche, une femme accroupie dans une position typiquement asiatique pose sans le savoir pour mon dessin. Le soir, elle refermera sa grille dans un bruit strident, non sans avoir rentré chez elle son plus grand bien. Sa moto, protégée du vol, trônera au milieu de la pièce, diffusant dans la maison ses odeurs métalliques, d'essence et de caoutchouc.
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